Lettres persanes de Montesquieu ou Voyage entre Paris et la Perse...

Publié le par Lilmoliku

Chose promise, chose due !

 

Je viens donc maintenant vous parler des Lettres persanes de Montesquieu, livre achevé jeudi 15 déjà.

 

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Comme vous le savez sûrement, cette grande oeuvre de Monstesquieu, parue tout d'abord anonymement en 1721, est une roman épistolaire où Usbek, maître d'un sérail perse quitte son pays natal avec l'un de ses amis, Rica, pour voyager à travers l'Europe et notamment découvrir la France et Paris où ils vont séjourner quelques temps.

 

Je ne vais pas plus m'attarder sur le résumé, vous pourriez facilement trouver toutes les infos sur la toile ; je préfère vous faire part de mon "histoire" avec ce texte, car ça vous permettra sûrement de mieux comprendre mon avis :

 

Elle débute l'année dernière, en cours de Français. Lors d'une séance sur l'argumentation ayant pour thème la mode, nous avons étudié la lettre XCIX de ce livre. Cette lettre de Rica à un de ses amis parle donc de la mode au début du XVIIIème siècle et surtout de la façon dont elle est perçue par Rica.

 

En voici les premières lignes :

 

"Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oubliés comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent comment ils me seront cet hiver.

Mais, surtout, on ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode.

 

Que me servirait de te faire une description exascte de leur hanillement et de leurs parures ? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers, et, avant que tu eusses reçu ma lettre, tout serait changé."

 

Dès ces premières lignes, et à la lecture de la lettre, j'ai vraiment accroché. La façon d'écrire de Montesquieu, qui rend le personnage de Rica un peu naïf mais sympathique, et surtout cette façon humoristque et exagérée de critiquer la mode de l'époque (car après tout, c'est bien là le dessein principal de Montesquieu dans son livre, non ?)

 

C'est donc surtout cet aspect-là que je m'attendai à retrouver dans l'ouvrage ; car bien que n'étant pas passionnée pas ce siècle, je voulais tout de même le découvrir des yeux d'un contemporain.

 

Cependant, une fois le livre lu, je dois dire que j'ai un avis vraiment mitigé. Je vais essayer de m'expliquer...

 

En fait, sans faire de "points forts/points faibles", on pourrait dire que j'ai aimé les passages de Rica mais moins ceux de Usbek. En effet, là où Rica nous parle assez des Français, de sa façon de voir Paris, de la façon dont il s'y habitue ou pas, Usbek est plus préoccupé par sa Perse natale et notamment par ce qu'il se passe dans son sérail.

 

Et c'est bien là mon pronlème, j'ai trouvé ces passages trop présents à mon goût ; même si on est bien sûr étonné la première fois qu'il en parle, de par le fonctionnement du sérail, les différentes femmes de Usbek, etc. Notamment la fin qui m'a un peu surprise, en bien, je dois le dire...

 

A l'inverse, j'ai donc beaucoup aimé les passages où Rica critique l'époque qu'il découvre, les différentes personnes qu'il rencontre...

 

Pour ce qui est de l'écriture de Montesquieu, même si je dois avouer que je me perdais un peu parfois et que je ne comprenais pas forcément tout, elle est tout de même accessible aux personnes de mon âge ^^.

 

Vous l'aurez compris, j'ai donc un avis mitigé sur ce livre, mais je le conseille tout de même, surtout qu'il est trouvable partout, notamment en bibliothèque, car c'est un bon moyen de comprendre un peu le début du siècle des Lumières...

 

Je vous laisse donc, j'espère revenir vite avec un article sur Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly...

 

D'ici là, bonnes lectures !

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V
<br /> salut, merci pour ces infos, j'aime beaucoup la grande oeuvre de Monstesquieu, j'ai lu votre<br /> article avec un grand plaisir<br />
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L
<br /> <br /> Merci ^^ !<br /> <br /> <br /> <br />