Les égouts de Los Angeles de Michael Connelly pour Premier avis mitigé pour le premier livre de l'auteur...
"Le jeune garçon ne voyait rien dans l'obscurité, mais ce n'était pas nécessaire. L'expérience et une longue pratique lui indiquaient que c'était du bon boulot. Joli et régulier. (...) Il ne voulait pas s'arrêter maintenant, pas avant d'avoir terminé le tag d'un seul jet ininterrompu."
C'est ainsi qu'un jeune homme découvre un cadavre dans une canalisation des égouts de L.A.
Il alerte la police et l'affaire est confiée à l'inspecteur Harry Bosch et à son coéquipier.
Hieronymus Bosch, ancien "rat de tunnel" au Vietnam, qui est entré dans la police de L.A. à son retour, indentifie vite le corps comme étant celui de l'un de ses coéquipiers, là-ba, au Vietnam.
Ne pouvant se résoudre à conclure à une overdose, comme tout semble pourtant le montrer, il ne tarde pas à faire un rapprichement entre le mort des égouts et un cambriolage vieux de quatre ans.
Il va donc essayer de reconstituer le puzzle, avec l'aide d'un agent du FBI, et va être amené à faire face à d'anciens démons qui ne l'ont jamais vraiment quitté...
Parlons bien, parlons clairement, j'ai nettement moins aimé Les égouts de Los Angeles que Le Poète. Pour moi, il reste sympathique à lire (pour preuve, je l'ai lu en neuf jours), mais je ne trouve pas que c'est un excellent roman policier et j'avoue ne pas forcément comprendre qu'il aie reçu deux prix ; même si le fait qu'il soit sorti en 1993 l'explique peut-être, puisque les romans policiers étaient sûrement un peu moins "développés" qu'aujourd'hui...
Mais l'ayant lu en 2011, je ne peux que vous donner mon avis douze ans après sa parution ^^...
Ce que je m'en vais faire de suite !
Points faibles :
Tout d'abord, je dois dire que je n'ai pas vraiment accrchoé au héros, Harry Bosch.
Pour moi, il fait trop "héros américain", je m'explique : c'est un inspecteur assez traditionnaliste qui ne veut pas "rentrer dans le rang" et préfère suivre son instinct ; il a toujours des soucis avec les Affaires Internes et a notamment été muté dans un section peu attrayante de la police pour avoir tué un suspect. De plus, il est célibataire, prend une ou deux bières à son retour chez lui, est plutôt solitaire, etc.
Comme je vous l'ai dit, pour moi ça fait un peu "trop" -j'espère que vous voyez ce que j'essaie de dire...-
A cela s'ajoute son passé au Vietnam en tant que "rat de tunnel" qui ne cesse de le hanter... vraiment, je dois dire que je n'ai pas vraiment accroché au personnage -en tout cas moins qu'avec Jack MacEvoy-.
Mais une nouvelle fois, cela est peut-être dû au fait que le livre date d'une dizaine d'années, mais en tout cas, moi, c'est comme ça que je l'ai perçu...
Et puis le héros qui brave ses peurs pour poursuivre seul le méchant, tel un super-héros et tout , je dois dire que c'est pas trop mon truc...
Deuxième chose à laquelle je n'ai pas vraiment accrochée, ben c'est la fin ^^ !
Sans entrer dans les détilas et même si je n'avais pas forcément tout deviner, je dois dire qu'elle était un peu attendue...
Personnellement, j'aime vraiment les bouquins où jusqu'à la dernière page on continue à se poser des questions, à ne pas pouvoir se faire à l'idée qu'un tel est coupable ou pas -chose que j'avais vraiment apprécié dans Le Poète). Mais là, je n'ai pas vraiment été "surprise"... En fait, je crois que j'ai justement été surprise qu'il n'y aie pas eu de grand bouleversement final (qui a dit que j'étais compliquée ? ^^).
Mais à part cela, je dois dire que ce livre est tout de même plaisant à lire...
Points forts :
Comme je l'ai dit plut haut, la lecture de ce livre a tout de même été agréable car, après tout, c'est un bon roman policier à mes yeux ; l'écriture est agréable -certains me diront que c'est celle du traducteur et non de l'auteur, mais même si je ne suis pas tout à fait d'accord, je ne vais pas m'attarder dessus ^^-.
Pour moi, l'auteur a vraiment réussi à me faire comprendre l'enquête et surtout son déroulement. Ok, je m'explique ^^ :
Le livre est écrit au jour le jour, et il y a vraiment chaque étape, chaque petit pensée de Harry Bosch susceptible de faire avance l'enquête qui nous y est racontée au fur et à mesure et moi j'ai vraiment aimé.
Peut-être que c'est moi qui suis bizarre, mais en tout cas c'est comme ça que je l'ai senti, et c'est une chose que je trouve pas forcément partout, et j'avoue que cette façon d'expliquer l'enquête m'a beaucoup plue.
Ainsi, même si j'ai moins apprécié ce livre que Le Poète, essentiellement à cause du héros, je ne peux que le recommander, et inutile de vous dire que pour ma part, je ne vais m'arrêter à ces deux livres de Michael Connelly.
Bien, sur ce je vous laisse, mais je vais revenir très vite avec un article sur Un jardin sur le ventre de Fabienne Berthaud...
D'ici là, bonnes lectures !
PS : Surtout, n'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de ce livre qi vous l'avez lu, votre avis m'intéresserait vraiment...